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La boutique des fous

by Stéphane PORTELLi

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1.
Vegas 02:42
VEGAS (Portelli/Portelli) J’ai perdu la main, J’ai perdu ta trace A mi-chemin Entr’ paris et audace J’ai braqué ton cœur et squatté ton âme Comme un arnaqueur qui joue et qui gagne Dans les lumières et les strass De Vegas Une avenue, un numéro, une case, Jeter mon dévolu, tomber en extase, Comme un déserteur perdu dans une cage J’ai vendu ton âme à des prêteurs sur gages Dans les rêves et les strass De Vegas. Tôt ou tard, la frustration j’en fais mon affaire, Une simple illusion, un coup de poker Je maîtrise le hasard, je vais me refaire J’ai perdu ta main J’ai perdu ta trace J’ai perdu demain J’ai perdu la face T’emmener rêveuse dans les Palaces Epouser mes vices, épouser les strass Dans l’ombre d’Elvis, à Vegas…
2.
Fou de nous 03:39
FOU DE NOUS (Portelli/Portelli) Comme dans un rêve, un délire Je suis fou de nous, Et j’en crève de vous écrire A me vider, à tomber à genoux. Sur une impulsion soudaine, Je suis fou de nous, Par mes obsessions malsaines, Je pense à vous. Ma sagesse a perdu la raison, Et la nuit dans ton lit tu t’affoles Et je ne cesse par passion Dans les folies les plus folles. Sans trêve, une folie douce, Danse et tourne autour de nous Mais quelle est cette fièvre qui me pousse ? Les confidences d’un fou. Au-delà de mes troubles, Qui sombrent avec vous. Et sans l’ombre d’un doute Je suis fou, fou de nous.
3.
LA BOUTIQUE DES FOUS (Portelli/Portelli) Je veux te parler d’une bulle, D’un lieu sensible qu’il est bon de découvrir Que seuls connaissent ceux qui ont les yeux qui brillent Un préambule au plaisir Tu peux y créer, y boire, aimer, y dormir, T’évader, y croire, rêver et même y mourir, Et la nuit comme le jour, y faire l’amour Un endroit perdu, authentique, un rdv, A la Boutique des fous. Je veux te parler d’une terre d’asile D’un lieu fertile au désir, Que seuls connaissent ceux qui ont les yeux qui brillent Les décalés que le commun fait fuir, Tu y croiseras des poètes et leur plume qui croquent la vie, Des peintres rebelles dont les couleurs ne connaissent pas l’ennui, Et la nuit comme le jour, de la musique toujours, Un endroit perdu, atypique, un rdv A la Boutique des fous. Nous n’ sommes pas si nombreux, Tu pourras m’y croiser, Les émotifs talentueux s’y laissent aller, Les écorchés vifs, avec des ailes sous leur chapeau Des anges créatifs à fleur de peau Je veux te parler d’une bulle, un lieu sensible Où les corps et les cœurs vibrent, Que seuls connaissent ceux qui ont les yeux qui brillent Les belles âmes, les esprits libres. Tu peux y créer, y boire, aimer, y dormir, T’évader, y croire, rêver et même y mourir, Et la nuit comme le jour y faire l’amour, Un endroit perdu, authentique… Tu peux y créer, y boire, aimer, y dormir, T’évader, y croire, rêver et même y mourir, Et la nuit comme le jour, de la musique toujours, Un endroit perdu, atypique, un rdv, rdv…. A la Boutique des fous
4.
ALARME BLANCHE (Portelli/Portelli) Je traine dans ta rue Ma mère m’a-t-elle oublié ? Sur un malentendu, un accès de colère, Je suis né Je prends ce que me donne le jour, Je joue avec ce que me donne la nuit À portée de mains, de ma bouche Je vole tout ce que je touche Souhaite-moi bonne chance Pour cette nouvelle nuit blanche Je traine dans mon corps et dans ma tête Ecorché, maltraité Ton idéal s’inquiète, Tu vas me placer Pour quelques heures, je ne sais où Combien de jours ? Je n’ai pas peur Ouvre la porte, ici j'étouffe Je brise tout ce que je touche Je te donne une dernière chance Ou je te tue à l‘arme blanche. Imbibé de rage et de haine, Toi l’adulte, je te déteste Tes mots ruissellent et coulent sans m’atteindre, Ta morale, tes codes, tes gestes Tu m’as arraché à celle qui m’a donné le jour Tu ne vas plus en dormir la nuit Si je m’emporte c’est que je souffre Tu détruis tout ce que je touche Je te souhaite bonne chance Pour cette nouvelle nuit blanche. Tu m’as arraché à celle qui m’a donné le jour Tu ne vas plus en dormir la nuit Ouvre la porte, ici j'étouffe Je détruis tout ce que je touche Je te donne une dernière chance Ou je te tue, alarme blanche.
5.
Comme si 04:02
COMME SI (Portelli/Portelli) Comme si de rien n’était, elle a poussé la porte, est entrée. Comme si je l’attendais, sans y être invité Comme si, de sa voix cassée, elle me demandait « Est-ce ici que l’on vit chaque jour, comme si c’était le dernier ? ». Comme si elle partait aux quatre coins du monde sans me croiser Comme si tous ces gens brillants oubliaient trop souvent de briller, Comme si les superstitions ne la faisaient plus douter, Comme si rien ne s’était passé, après l’amour tu partais. Elle joue comme si personne ne pouvait tricher Elle aime comme si elle ne pouvait plus s’en passer Elle vole pour ne plus toucher terre Elle sème comme si tout était à refaire, à refaire… Et même si le « moi » le « je », causent la perte de l’être humain Et même s’il ne sait plus où donner de la tête, ni tendre la main Et même si, égoïste et avide, de plaisirs charnels Comme tous ces gens qui vivent comme si, comme s’ils étaient éternels Elle joue comme si personne ne pouvait tricher Elle aime comme si elle ne pouvait plus s’en passer Elle vole pour ne plus toucher terre Elle sème comme si tout était à refaire. La Terre n’est peut-être plus très ronde, Elle ne tourne plus bien rond Le ciel sur la tête nous tombe Bientôt, pour les noces de coton. Poser un diamant sur notre tombe, Micro climat tourne microsillon, Au fond de nous, un nombril du monde Qui pointe toujours, à l’horizon. Comme si de rien n’était, elle a poussé la porte, est entrée. Comme si je l’attendais, sans y être invité Comme si, de sa voix cassée, elle me demandait « Est-ce ici que l’on vit chaque jour, comme si c’était le dernier ? Le dernier… »
6.
C'est tout 03:06
C’EST TOUT (Portelli/Portelli) Garde une p’tite place dans tes souvenirs, Pour ces quelques mots, c’est tout C’est peut-être trop et c’est peu dire Garde le sourire malgré tout. Garde ce papier il se déchire, Comme font certains tout au bout C’est peut-être trop, allons-nous en mourir ? Je ne suis pas comme les autres, c’est tout. J’ai posé ma main pour t’attendrir, Et ma bouche, un soir dans ton cou Jusqu’au lendemain pour en guérir, C’est peut-être trop mais c’est tout. Je pars car tu ne m’as pas vu venir, Quand on est différent, on est fou, Je me retire pour mieux vieillir Le regard des autres, moi je m’en fous. Garde une p’tite place dans tes souvenirs Pour ces quelques mots, c’est tout C’est peut-être trop et c’est peu dire Mais pour moi, tu étais tout.
7.
BOUM BOUM BOUM (Portelli/Portelli) J’ai ouvert la fenêtre Pour voir ce qu’il restait de la vie. Dans un nuage de poussière Pas un voisin, pas un ami. J’ai monté le volume Fait tourner un vinyle, A faire craquer le bitume De ce désert hostile. Et soudain porté par le vent Au loin j’entends Boum boum boum… Ce briseur de silence qui résonne, Nous vient-il d’Italie ? Tous ces cœurs qui dansent et sonnent Sur l’air du « Fratelli » Je ne peux pas te toucher, je ne peux plus te sentir, Seulement t’écouter, je ne peux plus sortir. Je ne dois pas te croiser, je ne peux plus courir, Seulement m’isoler et peut-être, ne pas vieillir. Faudra-t-il qu’un jour On se souvienne ? Comme portée par le vent Une musique lointaine. Dans un nuage de poussière, nous racontait « C’est fou comme le temps peut s’arrêter… » Boum Boum boum…
8.
LES GENS BIEN (Portelli/Portelli) Ces longues nuits à parler de toi, de nous Des kilomètres de pensées taboues Un refuge en bois caché sous les pins Où l'écume vient nous réveiller le matin Ces longues nuits à mentir sur toi, sur nous Nos regards épiés entre chien et loup Un destin en bandoulière, sommes-nous Les derniers fous à rêver sur cette terre ? J'en ai même oublié où tu vas et d'où je viens Le désir d’être, le désir d’être, des gens bien En suspension entre ciel et terre Un baiser volé à l’ombre de la lumière Guidé par le désir aveugle et cruel Sur une plage, dénudés sous le soleil Toutes ces envies qui traversent nos corps Dans ce monde parallèle où la patience est d'or Cette flamme qui résiste et qui rayonne Je garde ce que je te donne J'en ai même oublié mes démons et tes anges gardiens Le désir d’être, le désir d’être des gens bien, Des gens bien.
9.
DANS LA DOUCEUR D'UN SOIR (Portelli/Portelli) Comme un vieux film que l’on a déjà vu Sans vouloir connaître la fin. Comme un doux rêve, inattendu Qui nous glisse jusque dans les mains. Une aisance diabolique, qui n’a pas trouvé de nom Une essence acoustique Le talent, le génie, le don. Comme un vieux script, écrit sur mesure, Qui suscite l’admiration, Dans un road trip, où tu captures Les couleurs de l’inspiration. Une reconnaissance fanatique Qui n’a pas trouvé de nom Une essence électrique, Le Sultan, l’Alchimie, le Son « Si loin de moi » « Où penses-tu que tu vas » ? « Là où il ne pleut jamais » « Traverser le fleuve de l’autre côté ». « Si loin de moi » « Dans chaque rue », « suis-moi chez moi », Dans l’ombre de « Roméo et Juliette », « Il était une fois dans l’Ouest ». Dans la douceur d’un soir Les vieilles pierres ont à nouveau vibré Dans un ultime espoir De voir les étoiles encore briller Avec des gestes lents qui flottaient sur nos âmes Comme en apesanteur « Ton couteau à six lames » Traverse le temps et les cœurs
10.
COMME UN CAMELEON… (Portelli/Portelli) Une douceur amère, ne serait-ce ? Qu’une violente tendresse, éphémère ? Un enfer paradisiaque, une guerre pacifique ? Une douleur insomniaque, un charme maléfique ? Un triomphe confidentiel égaré dans la foule. Qui provoque un arc-en-ciel et la chair de poule. J’en ai perdu la raison de mes ruptures qui apaisent, Comme un caméléon sur une couverture écossaise. Je me suis allongé dans l’herbe avec mes pensées arides, Regardé le soleil qui se lève de mes yeux nuisibles, Pour sombrer dans la lumière, réveiller mes sens, Une singulière et banale quintessence. Et dans un cri du bout des lèvres, la rage au cœur, Le paradoxe du genre humain dans toute sa splendeur, Ce monde est-il un murmure, une foutaise ? Un caméléon sur une couverture écossaise ? Suis-j’un caméléon sur une couverture écossaise ?

about

« La boutique des fous » est un album concept. Je me suis créé un univers, une bulle autant dans la composition que dans le son.
« La boutique des fous » est un lieu où se retrouvent toutes les personnes, toutes les âmes qui refusent l’uniformité qu’elle soit physique ou morale. On y croise des artistes, des idéalistes en quête de liberté. C’est cette ouverture d’esprit, marginale, que j’ai voulu raconter dans cet album où se mêlent la passion, l’obsession, l’addiction… autant d’états qui font peur car difficiles à maîtriser mais qui nous animent au quotidien et que certains peuvent qualifier de folie…
A la recherche de l’authenticité, Mon Album le plus « Humain »
A l’exception du chant et des guests, tout l’album a été enregistré en Live en trio (basse/batterie/guitare) dans la même pièce. 3 ou 4 prises et je gardais celle qui avait le plus de feeling, d’énergie. Je voulais jouer sans filet comme en concert, pour toucher du doigt cette fragilité qui donne une valeur humaine à la musique.
J’étais en quête d’un son organique pour garder une certaine proximité avec l’auditeur. Les prises de son, mixage et mastering ont été réalisés au Studio de La Trappe près de Toulouse. J’ai choisi de poser mes guitares et amplis pour quelques jours dans ce lieu car il a la particularité d’être équipé tout en analogique avec du matériel exclusivement vintage. L’enregistrement sur bandes, micros et préamplis des années 50’, 60’ et 70 se sont prêtés parfaitement à l’esprit de ce nouvel opus tendance Blues/Rock. Ce 5ème album est l’occasion de fêter mes 20 ans de carrière sous mon nom. Je voulais qu’il sonne différemment, authentique pour avoir le plaisir d’entendre la chaleur des lampes dans le Son !

credits

released March 7, 2022

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about

Stéphane PORTELLi France

Stéphane Portelli, inspiré par le Rock et le British Blues des années 60/70, fait son apprentissage de guitariste, en écoutant Mark Knopfler, David Gilmour et Eric Clapton. Il sillonne les routes et nous invite dans son univers, empreint d’énergies et de sensualités. Après plus de 400 concerts dans toute la France et au Québec, Stéphane revient avec son nouvel Album "La boutique des fous". ... more

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