1. |
Vegas
02:42
|
|||
VEGAS
(Portelli/Portelli)
J’ai perdu la main,
J’ai perdu ta trace
A mi-chemin
Entr’ paris et audace
J’ai braqué ton cœur et squatté ton âme
Comme un arnaqueur qui joue et qui gagne
Dans les lumières et les strass
De Vegas
Une avenue, un numéro, une case,
Jeter mon dévolu, tomber en extase,
Comme un déserteur perdu dans une cage
J’ai vendu ton âme à des prêteurs sur gages
Dans les rêves et les strass
De Vegas.
Tôt ou tard, la frustration j’en fais mon affaire,
Une simple illusion, un coup de poker
Je maîtrise le hasard, je vais me refaire
J’ai perdu ta main
J’ai perdu ta trace
J’ai perdu demain
J’ai perdu la face
T’emmener rêveuse dans les Palaces
Epouser mes vices, épouser les strass
Dans l’ombre d’Elvis, à Vegas…
|
||||
2. |
Fou de nous
03:39
|
|||
FOU DE NOUS
(Portelli/Portelli)
Comme dans un rêve, un délire
Je suis fou de nous,
Et j’en crève de vous écrire
A me vider, à tomber à genoux.
Sur une impulsion soudaine,
Je suis fou de nous,
Par mes obsessions malsaines,
Je pense à vous.
Ma sagesse a perdu la raison,
Et la nuit dans ton lit tu t’affoles
Et je ne cesse par passion
Dans les folies les plus folles.
Sans trêve, une folie douce,
Danse et tourne autour de nous
Mais quelle est cette fièvre qui me pousse ?
Les confidences d’un fou.
Au-delà de mes troubles,
Qui sombrent avec vous.
Et sans l’ombre d’un doute
Je suis fou, fou de nous.
|
||||
3. |
La boutique des fous
03:30
|
|||
LA BOUTIQUE DES FOUS
(Portelli/Portelli)
Je veux te parler d’une bulle,
D’un lieu sensible qu’il est bon de découvrir
Que seuls connaissent ceux qui ont les yeux qui brillent
Un préambule au plaisir
Tu peux y créer, y boire, aimer, y dormir,
T’évader, y croire, rêver et même y mourir,
Et la nuit comme le jour, y faire l’amour
Un endroit perdu, authentique, un rdv,
A la Boutique des fous.
Je veux te parler d’une terre d’asile
D’un lieu fertile au désir,
Que seuls connaissent ceux qui ont les yeux qui brillent
Les décalés que le commun fait fuir,
Tu y croiseras des poètes et leur plume qui croquent la vie,
Des peintres rebelles dont les couleurs ne connaissent pas l’ennui,
Et la nuit comme le jour, de la musique toujours,
Un endroit perdu, atypique, un rdv
A la Boutique des fous.
Nous n’ sommes pas si nombreux,
Tu pourras m’y croiser,
Les émotifs talentueux s’y laissent aller,
Les écorchés vifs, avec des ailes sous leur chapeau
Des anges créatifs à fleur de peau
Je veux te parler d’une bulle, un lieu sensible
Où les corps et les cœurs vibrent,
Que seuls connaissent ceux qui ont les yeux qui brillent
Les belles âmes, les esprits libres.
Tu peux y créer, y boire, aimer, y dormir,
T’évader, y croire, rêver et même y mourir,
Et la nuit comme le jour y faire l’amour,
Un endroit perdu, authentique…
Tu peux y créer, y boire, aimer, y dormir,
T’évader, y croire, rêver et même y mourir,
Et la nuit comme le jour, de la musique toujours,
Un endroit perdu, atypique, un rdv, rdv….
A la Boutique des fous
|
||||
4. |
Alarme blanche
04:17
|
|||
ALARME BLANCHE
(Portelli/Portelli)
Je traine dans ta rue
Ma mère m’a-t-elle oublié ?
Sur un malentendu, un accès de colère,
Je suis né
Je prends ce que me donne le jour,
Je joue avec ce que me donne la nuit
À portée de mains, de ma bouche
Je vole tout ce que je touche
Souhaite-moi bonne chance
Pour cette nouvelle nuit blanche
Je traine dans mon corps et dans ma tête
Ecorché, maltraité
Ton idéal s’inquiète,
Tu vas me placer
Pour quelques heures, je ne sais où
Combien de jours ? Je n’ai pas peur
Ouvre la porte, ici j'étouffe
Je brise tout ce que je touche
Je te donne une dernière chance
Ou je te tue à l‘arme blanche.
Imbibé de rage et de haine,
Toi l’adulte, je te déteste
Tes mots ruissellent et coulent sans m’atteindre,
Ta morale, tes codes, tes gestes
Tu m’as arraché à celle qui m’a donné le jour
Tu ne vas plus en dormir la nuit
Si je m’emporte c’est que je souffre
Tu détruis tout ce que je touche
Je te souhaite bonne chance
Pour cette nouvelle nuit blanche.
Tu m’as arraché à celle qui m’a donné le jour
Tu ne vas plus en dormir la nuit
Ouvre la porte, ici j'étouffe
Je détruis tout ce que je touche
Je te donne une dernière chance
Ou je te tue, alarme blanche.
|
||||
5. |
Comme si
04:02
|
|||
COMME SI
(Portelli/Portelli)
Comme si de rien n’était, elle a poussé la porte, est entrée.
Comme si je l’attendais, sans y être invité
Comme si, de sa voix cassée, elle me demandait
« Est-ce ici que l’on vit chaque jour, comme si c’était le dernier ? ».
Comme si elle partait aux quatre coins du monde sans me croiser
Comme si tous ces gens brillants oubliaient trop souvent de briller,
Comme si les superstitions ne la faisaient plus douter,
Comme si rien ne s’était passé, après l’amour tu partais.
Elle joue comme si personne ne pouvait tricher
Elle aime comme si elle ne pouvait plus s’en passer
Elle vole pour ne plus toucher terre
Elle sème comme si tout était à refaire, à refaire…
Et même si le « moi » le « je », causent la perte de l’être humain
Et même s’il ne sait plus où donner de la tête, ni tendre la main
Et même si, égoïste et avide, de plaisirs charnels
Comme tous ces gens qui vivent comme si, comme s’ils étaient éternels
Elle joue comme si personne ne pouvait tricher
Elle aime comme si elle ne pouvait plus s’en passer
Elle vole pour ne plus toucher terre
Elle sème comme si tout était à refaire.
La Terre n’est peut-être plus très ronde,
Elle ne tourne plus bien rond
Le ciel sur la tête nous tombe
Bientôt, pour les noces de coton.
Poser un diamant sur notre tombe,
Micro climat tourne microsillon,
Au fond de nous, un nombril du monde
Qui pointe toujours, à l’horizon.
Comme si de rien n’était, elle a poussé la porte, est entrée.
Comme si je l’attendais, sans y être invité
Comme si, de sa voix cassée, elle me demandait
« Est-ce ici que l’on vit chaque jour, comme si c’était le dernier ? Le dernier… »
|
||||
6. |
C'est tout
03:06
|
|||
C’EST TOUT
(Portelli/Portelli)
Garde une p’tite place dans tes souvenirs,
Pour ces quelques mots, c’est tout
C’est peut-être trop et c’est peu dire
Garde le sourire malgré tout.
Garde ce papier il se déchire,
Comme font certains tout au bout
C’est peut-être trop, allons-nous en mourir ?
Je ne suis pas comme les autres, c’est tout.
J’ai posé ma main pour t’attendrir,
Et ma bouche, un soir dans ton cou
Jusqu’au lendemain pour en guérir,
C’est peut-être trop mais c’est tout.
Je pars car tu ne m’as pas vu venir,
Quand on est différent, on est fou,
Je me retire pour mieux vieillir
Le regard des autres, moi je m’en fous.
Garde une p’tite place dans tes souvenirs
Pour ces quelques mots, c’est tout
C’est peut-être trop et c’est peu dire
Mais pour moi, tu étais tout.
|
||||
7. |
Boum Boum Boum
03:42
|
|||
BOUM BOUM BOUM
(Portelli/Portelli)
J’ai ouvert la fenêtre
Pour voir ce qu’il restait de la vie.
Dans un nuage de poussière
Pas un voisin, pas un ami.
J’ai monté le volume
Fait tourner un vinyle,
A faire craquer le bitume
De ce désert hostile.
Et soudain porté par le vent
Au loin j’entends
Boum boum boum…
Ce briseur de silence qui résonne,
Nous vient-il d’Italie ?
Tous ces cœurs qui dansent et sonnent
Sur l’air du « Fratelli »
Je ne peux pas te toucher, je ne peux plus te sentir,
Seulement t’écouter, je ne peux plus sortir.
Je ne dois pas te croiser, je ne peux plus courir,
Seulement m’isoler et peut-être, ne pas vieillir.
Faudra-t-il qu’un jour
On se souvienne ?
Comme portée par le vent
Une musique lointaine.
Dans un nuage de poussière, nous racontait
« C’est fou comme le temps peut s’arrêter… »
Boum Boum boum…
|
||||
8. |
Les gens bien
03:07
|
|||
LES GENS BIEN
(Portelli/Portelli)
Ces longues nuits à parler de toi, de nous
Des kilomètres de pensées taboues
Un refuge en bois caché sous les pins
Où l'écume vient nous réveiller le matin
Ces longues nuits à mentir sur toi, sur nous
Nos regards épiés entre chien et loup
Un destin en bandoulière, sommes-nous
Les derniers fous à rêver sur cette terre ?
J'en ai même oublié où tu vas et d'où je viens
Le désir d’être, le désir d’être, des gens bien
En suspension entre ciel et terre
Un baiser volé à l’ombre de la lumière
Guidé par le désir aveugle et cruel
Sur une plage, dénudés sous le soleil
Toutes ces envies qui traversent nos corps
Dans ce monde parallèle où la patience est d'or
Cette flamme qui résiste et qui rayonne
Je garde ce que je te donne
J'en ai même oublié mes démons et tes anges gardiens
Le désir d’être, le désir d’être des gens bien,
Des gens bien.
|
||||
9. |
||||
DANS LA DOUCEUR D'UN SOIR
(Portelli/Portelli)
Comme un vieux film que l’on a déjà vu
Sans vouloir connaître la fin.
Comme un doux rêve, inattendu
Qui nous glisse jusque dans les mains.
Une aisance diabolique, qui n’a pas trouvé de nom
Une essence acoustique
Le talent, le génie, le don.
Comme un vieux script, écrit sur mesure,
Qui suscite l’admiration,
Dans un road trip, où tu captures
Les couleurs de l’inspiration.
Une reconnaissance fanatique
Qui n’a pas trouvé de nom
Une essence électrique,
Le Sultan, l’Alchimie, le Son
« Si loin de moi »
« Où penses-tu que tu vas » ?
« Là où il ne pleut jamais »
« Traverser le fleuve de l’autre côté ».
« Si loin de moi »
« Dans chaque rue », « suis-moi chez moi »,
Dans l’ombre de « Roméo et Juliette »,
« Il était une fois dans l’Ouest ».
Dans la douceur d’un soir
Les vieilles pierres ont à nouveau vibré
Dans un ultime espoir
De voir les étoiles encore briller
Avec des gestes lents qui flottaient sur nos âmes
Comme en apesanteur
« Ton couteau à six lames »
Traverse le temps et les cœurs
|
||||
10. |
Comme un caméléon
05:13
|
|||
COMME UN CAMELEON…
(Portelli/Portelli)
Une douceur amère, ne serait-ce ?
Qu’une violente tendresse, éphémère ?
Un enfer paradisiaque, une guerre pacifique ?
Une douleur insomniaque, un charme maléfique ?
Un triomphe confidentiel égaré dans la foule.
Qui provoque un arc-en-ciel et la chair de poule.
J’en ai perdu la raison de mes ruptures qui apaisent,
Comme un caméléon sur une couverture écossaise.
Je me suis allongé dans l’herbe avec mes pensées arides,
Regardé le soleil qui se lève de mes yeux nuisibles,
Pour sombrer dans la lumière, réveiller mes sens,
Une singulière et banale quintessence.
Et dans un cri du bout des lèvres, la rage au cœur,
Le paradoxe du genre humain dans toute sa splendeur,
Ce monde est-il un murmure, une foutaise ?
Un caméléon sur une couverture écossaise ?
Suis-j’un caméléon sur une couverture écossaise ?
|
Stéphane PORTELLi France
Stéphane Portelli, inspiré par le Rock et le British Blues des années 60/70, fait son apprentissage de guitariste, en écoutant Mark Knopfler, David Gilmour et Eric Clapton. Il sillonne les routes et nous invite dans son univers, empreint d’énergies et de sensualités. Après plus de 400 concerts dans toute la France et au Québec, Stéphane revient avec son nouvel Album "La boutique des fous". ... more
Streaming and Download help
If you like Stéphane PORTELLi, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp